Covid-19vaccination

Je suis pour la vaccination, mais…

OPINION. Si notre lecteur conteste la politique sanitaire du gouvernement, ce n’est pas tant par opposition médicale que par refus d’une société déshumanisée, où la liberté dépend d’une injection.

/2022/01/Vaccination


Le pire est possible quand on ferme les yeux.

Je suis pour la vaccination, je l’ai toujours été, mais je refuse en l’état d’être vacciné. Quoiqu’il advienne et quoiqu’il m’en coûte. Demain ou plus tard, comme ailleurs en d’autres temps, la milice viendra et je serai arrêté, menotté, placé en maison d’arrêt sanitaire. Pourtant, je ne suis pas anarchiste, je n’ai pas commis de crime, causé de mal, usé de violence ou manqué à mes devoirs. Et le jour venu, je ne me rebellerai pas, je ne me barricaderai pas chez moi comme un forcené ou un déséquilibré. Le prétexte, il est vrai, serait trop facile.

Car je ne suis pas un irresponsable et je n’ai pas choisi la voie la plus simple. Par respect et solidarité, je me suis mis en réserve de la vie, de mon amie, qui est vaccinée, et de mes amis ; j’ai choisi le télétravail, j’ai renoncé aux loisirs et aux sorties, j’évite les terrasses et les restaurants, les rues bondées et les rassemblements ; je fréquente les marchés à ciel ouvert et je ne m’attarde nulle part. C’est une décision difficile, un acte de résistance, mais je l’assume sereinement, sans faillir et sans illusions. Mais tout cela, je le sais, ne suffira pas. Serais-je un ermite au milieu des bois, à l’abri des virus, il faudra que je sois vacciné, dépossédé de mon corps et de ma volonté. Ainsi le veut l’ordre nouveau.

Je serai vacciné de force, malgré la loi et malgré moi, quels qu’en soient la cause, le prétexte et les conséquences. Le mensonge, la fuite en avant, la dramatisation, le discours guerrier (« nous sommes en guerre »), la peur organisée et demain de terreur, la lâcheté, la corruption, la convoitise et la cupidité ont créé un climat de violence, vaincu le...

Vous aimerez aussi