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Florian Philippot rallie Nicolas Dupont-Aignan

ARTICLE. Ce lundi 14 mars, Florian Philippot (Les Patriotes) a annoncé qu'il soutiendra la candidature de Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France) à l'élection présidentielle. Les deux hommes ont également fait savoir qu'ils avaient conclu un accord en vue des élections législatives, avec en toile de fond un programme commun proposant un référendum européen et la « défense des libertés ».

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Les Patriotes rejoignent Debout la France. Un accord signé ce jour lie désormais les deux formations pour la présidentielle et pour les législatives à venir. Ce lundi 14 mars, Nicolas Dupont-Aignan et Florian Philippot ont organisé une conférence de presse commune pour annoncer ce choix. Depuis le retrait de Florian Philippot le 18 février, et l’organisation d’une consultation interne chez les Patriotes, le choix d’un éventuel soutien du candidat à un parti souverainiste était attendu.

Ce ne pouvait être Marine Le Pen. Le 1er mars, elle n’avait obtenu que 6,57 % des suffrages exprimés chez les militants des Patriotes. Deux candidats restaient en lice : Éric Zemmour de Reconquête ! (40,46 %) et Nicolas Dupont-Aignan (28,65 %). Pourquoi ne pas avoir choisi le favori des militants ? Florian Philippot ne l’a pas précisé et on pourra s’étonner qu’un partisan du Référendum d’initiative populaire (RIC) ne suive pas l’opinion majoritaire de ses partisans. En revanche, il a expliqué son choix de soutenir Debout la France : une proximité de conviction forte, l’apport d’une valeur ajoutée au programme de "NDA" et enfin la conclusion d’un accord législatif dont on devine qu’il a été déterminant dans le choix de Florian Philippot.

Au-delà des accointances idéologiques, Florian Philippot a conditionné son soutien à l’organisation d’un vote sur «  l’appartenance de la France à l’Union européenne  », «  l’interdiction constitutionnelle du confinement  », «  la sanctuarisation de l’argent liquide  », la « nationalisation d’au moins une grande banque  », enfin, «  l’interdiction du pantouflage  », à savoir «  une politique contre les conflits d’intérêts  ».

Candidats souverainistes ou candidats anti-passe ?

Ce qui a été aussi déterminant dans le choix de l’ancien postulant souverainiste à la présidentielle — au-delà des positions gaullistes communes aux deux — ont été les positions claires du député de l’Essonne sur la...

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